Santé mentale des jeunes : Partenamut relance sa campagne “Parles-en” et installe un lit géant à HEC Liège

35% des jeunes n’osent pas EN parler

En Belgique, la santé mentale des jeunes a en effet atteint un seuil critique. D’après l’enquête Sciensano de 2024¹, près d’un jeune sur trois âgé de 18 à 29 ans souffre de troubles anxieux. Dans un contexte post-crise marqué par l’isolement, les incertitudes et la pression sociale, les jeunes sont de plus en plus nombreux à souffrir en silence. Et pour cause : 35 % d’entre eux n’osent pas demander de l’aide ou même en parler à leurs proches.

« On répète souvent aux jeunes d’“Oser en parler”, mais dans les faits, peu de jeunes franchissent réellement le pas », souligne Valérie De Keyser, Responsable des Relations Publiques chez Partenamut. « Avec cette campagne, nous voulons aller au-delà des mots : créer un véritable espace d’expression, où chacun peut déposer ce qu’il ressent — par la parole, bien sûr, mais aussi par l’art, l’écrit, le mouvement ou le jeu. Il est temps de parler vraiment de ce “en”, souvent flou, qui cache des réalités très concrètes comme l’anxiété, la solitude, le stress, la charge mentale ou encore l’épuisement émotionnel. S’exprimer, verbalement ou artistiquement, c’est la première étape pour briser les tabous et faire évoluer les mentalités autour de la santé mentale. »

Un lit géant comme symbole : parler, pas qu’à son oreiller

Le 8 mai, un lit géant s’installera au cœur de l’école de commerce HEC à Liège. Ce lit, symbole d’intimité, de sécurité et de refuge mais aussi de repli sur soi, devient un lieu de partage et d’expression. Les jeunes seront invités à laisser un mot, un dessin, un geste sur une immense couette pour dire ce qu’ils vivent, ce qu’ils ressentent, et ainsi témoigner qu’ils ne sont pas seuls.

Autour de cette installation centrale, des activités comme l’art-thérapie, des jeux participatifs ou encore des moments de parole guidés par des professionnels de la santé mentale seront proposés pour libérer l’expression et sensibiliser de manière bienveillante.

À Mons et Louvain-La-Neuve, deux bornes interactives connectées en direct permettront aux jeunes de participer eux aussi à cette dynamique collective. Grâce à un dispositif numérique, ils pourront suivre ce qui se passe à Liège et y contribuer à distance, créant ainsi une chaîne de solidarité symbolique entre villes estudiantines.

L’illustratrice et coach artistique Sophie van der Heyden, partenaire du projet, rappelle l’importance de cette démarche : « Je suis enchantée de contribuer à ce projet qui vise à éveiller les jeunes aux enjeux de la santé mentale et à les guider dans l’exploration de leurs émotions par le biais d’activités créatives. Exprimer ses émotions à travers l’art, c’est aussi une manière de prévenir l’épuisement mental. »

Un accompagnement concret, au-delà de la sensibilisation

Avec cette action originale, Partenamut espère encourager les jeunes à se libérer du poids du silence. En parlant, en créant, en partageant, les jeunes peuvent trouver leur propre voie vers le mieux-être. Mais au-delà de cette initiative artistique et symbolique, Partenamut met également à disposition des services concrets et accessibles pour accompagner les jeunes vers un mieux-être :

Informations pratiques :

¹ Source : https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/etat-de-sante/sante-mentale/anxiete-et-depression.