Partenamut attire l’attention sur les difficultés du quotidien des aidants proches
• 1.688 personnes ont reçu le statut d’aidant proche en 2018 <br /> • 38 % de ces aidants proches combinent une activité professionnelle avec la prise en charge de l’aidé <br /> • 82% des aidants proches cohabitent avec l’aidé <br /> • Début 2019, Partenamut a mis en place une ligne d’appel spécialement consacrée aux aidants proches et aux personnes souffrant de burn-out

Depuis le 1er janvier 2016, 5.383 personnes ont été reconnues « Aidant Proche Partenamut », un statut qui leur permet de bénéficier d’un accompagnement psycho-social adapté ainsi que d’aides financières et matérielles. Partenamut, qui est la première mutualité à avoir créé ce statut particulier, publie aujourd’hui les résultats de son baromètre sur les aidants proches. Par ce biais, Partenamut attire l’attention sur les difficultés de leur quotidien. Elle place le binôme aidé/aidant proche au centre de ses préoccupations, et cherche à soutenir et à conseiller ces accompagnants de l’ombre. Partenamut cherche non seulement à perfectionner son offre et à faciliter la vie des aidants proches, mais implique désormais différents acteurs dans ses réflexions.
L’aidant proche, quel profil ?
Le baromètre des aidants proches de Partenamut, basé sur un échantillon de 1.688 aidants proches reconnus en 2018, permet de dresser leur profil. Ainsi, l’âge moyen des aidants proches est de 57,7 ans. 5% d’entre eux ont toutefois moins de 25 ans. D’autre part, l’aidant proche est avant tout un membre de la famille. Ainsi, plus de la moitié est le conjoint de l’aidé, et près d’un quart est son enfant. Il ressort également du baromètre que le risque pour les aidants proches, à force de s’occuper de quelqu’un d’autre, est de finir par s’oublier complètement. En effet, Partenamut met en lumière que certaines pensées parasites liées à une sensation d’étouffement pouvaient créer un sentiment de culpabilité, voire mener au burn-out.
Le bien-être des aidants proches au centre des préoccupations
Partenamut s’efforce de soutenir et réfléchir quotidiennement à des solutions adaptées aux besoins des aidants proches. Outre les réflexions sur les modalités d’interventions financières, c’est la question de leur santé et de leur bien-être, fil rouge de l’année 2019, qui revient au centre de ses préoccupations. C’est d’autant plus important quand on sait que 82% des aidants proches cohabitent avec l’aidé, diminuant la possibilité des moments de répit et augmentant l’implication et les répercussions sur la santé des aidants proches. Partenamut cherche à combler les besoins sociaux et personnels des aidants proches en leur offrant du soutien ainsi que des solutions flexibles et ponctuelles afin de leur permettre de se recentrer sur eux. Depuis le 1er janvier 2019, Partenamut a donc mis en place une ligne d’appel à l’intention des aidants proches et de toute personne souffrant d’un burn-out. Différents partenariats, développés avec deux plateformes préexistantes, permettront également de proposer une solution adaptée aux besoins évoqués précédemment.
« Notre ambition est non seulement de chercher à faciliter l’organisation quotidienne des aidants proches, mais également de proposer des activités ressourçantes, au plus proche de leurs besoins et de leur bien-être » déclare Aurore Dardenne, responsable du baromètre Aidant Proche Partenamut. « Pour cela, nous allons organiser non seulement des activités pédagogiques telles que des formations en secourisme en collaboration avec la Croix-Rouge dès le premier trimestre de l’année, mais également des sorties plus ludiques. En 2018, nous avons invités les aidants proches à diverses activités telles qu’une excursion à Pairi Daiza ou encore une croisière. Le succès engendré par ces sorties nous a montré le réel besoin d’échange d’entre aidants, mais également la prise de recul et la réflexion par rapport à leur situation. Et ça, c’est vraiment motivant ».
Une reconnaissance du statut
Bien que depuis 2016, le profil des aidants proches soit resté relativement stable, on note une certaine évolution. Ainsi, Partenamut observe que les aidants proches font plus rapidement la démarche de demander le statut. En effet, en 2016, 41% des aidants proches faisant appel à Partenamut s’occupaient de quelqu’un depuis plus de 5 ans. En 2018, on observe que les aidants proches n’attendent pas aussi longtemps avant de requérir ce statut : 75% d’entre eux s’occupent d’un proche depuis moins de 5 ans. Les mesures prises par Partenamut telles que la création de la Cellule Spécialisée Aidants Proches semblent donc avoir un impact positif sur la reconnaissance de ce statut. Cet élément est également confirmé par une diminution de 8% d’appel à des aides professionnelles, montrant la plus-value du rôle de la Cellule Spécialisée Aidants Proches en termes d’écoute, d’orientation et de référence. Puisque les aidants proches sont pris en charge plus tôt, ils sont moins « fatigués », et peuvent donc continuer à prendre soin de leur proche avec sérénité.
Vous trouverez plus d’informations sur le baromètre dans l’infographie en annexe.