Mieux dormir… à quel prix ?

En moyenne, 1 Belge sur 4 est concerné par un trouble du sommeil. Sans compter tous celles et ceux qui ne trouvent pas ou peu de repos dans le contexte des crises actuelles. Mais trop peu de personnes pensent à se faire tester, malgré les risques encourus pour leur santé. Petite piqûre de circonstance, par Partenamut, sur l’importance de se faire dépister. ​

Avec l’enchaînement de crises (énergétiques, sanitaires, économiques, guerre en Ukraine, etc.) et les soucis qu’elles entrainent, de nombreux Belges ont du mal à dormir sur leurs deux oreilles. D’autres facteurs comme le changement d’heure, la pleine lune, l’arrivée de l’hiver, le décalage horaire au retour de vacances, le stress accumulé tout au long de l’année, la surexposition aux écrans, etc. peuvent également venir perturber le sommeil. Or, mal dormir peut avoir des incidences conséquentes sur le bien-être mais aussi sur la santé. ​

Le sommeil, c’est la santé

Insomnies, hypersomnies, parasomnies, apnées du sommeil… Il est important de reconnaître les troubles qui perturbent notre sommeil et de les traiter avec un suivi professionnel adapté. Selon la Belgian Association of Sleep research and Sleep medicine (BASS)1, 1 personne sur 4 est en effet concernée par un trouble du sommeil en Belgique. Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil est un trouble qui touche lui, 1 adulte sur 5 (avec des degrés de sévérité variables) comme le rappelait récemment la Ligue Cardiologique Belge2, alors que 80% des personnes concernées ne sont ni diagnostiquées, ni traitées.

« On rêve tous et toutes de dormir paisiblement sans se réveiller la nuit », explique Alex Parisel, Directeur Général de Partenamut. « Pourtant, les troubles du sommeil sont fréquents. Les apnées obstructives qui touchent surtout les personnes en surpoids et de plus de 40 ans, en font notamment partie. Il est important pour nous d’encourager les gens à se faire tester quand ils manifestent des symptômes. »

Le déficit de sommeil entraîne un excédent de risques

Au niveau des conséquences, on sait qu’un déficit de sommeil peut accélérer le processus de vieillissement, tendre vers le développement d’une hypertension permanente, un risque d’AVC, un diabète de type 2, des problèmes d’obésité et de rythme cardiaque (fibrillation auriculaire), etc. Il convient donc de dépister à temps les troubles pour pouvoir les traiter adéquatement.

« Une personne sujette à l’apnée du sommeil a 5 fois plus de risques de faire un infarctus et 10 fois plus de risques d’avoir un accident vasculaire cérébral », a ajouté le Docteur Lachman, Chef de service de Médecine du sommeil et de l’éveil aux Cliniques de l’Europe à Bruxelles. « Le système hormonal peut aussi être atteint et cela peut entraîner des problèmes de diabètes. »

Différentes options pour tester son sommeil

Dans un premier temps, en cas de suspicion de troubles du sommeil, on peut avoir recours à des applications gratuites en ligne du type testmysleep qui proposent de répondre à un questionnaire, pour déterminer la gravité des symptômes et si des examens complémentaires sont nécessaires.

D’autres applications médicales payantes, comme Sunrise, sont également fiables pour détecter des troubles potentiels. Pour faire le test, il s’agit de placer un petit capteur sur le menton avant de s’endormir et les résultats s’affichent au réveil. Le principal avantage de ce test à domicile, en plus de son prix moins élevé qu’un test requérant un séjour à l’hôpital, est qu’il respecte l’environnement et les habitudes du patient. Partenamut rembourse ici jusqu’à 20 € par an sur le coût de ce type d’applications médicales reconnues comme dispositifs médicaux par la plateforme mHealth Belgium.

Enfin, le polysomnographie ou « test du sommeil » qui consiste à passer une nuit à l’hôpital avec des capteurs placés un peu partout sur le corps, restera l’option privilégiée pour les patients les plus sévèrement atteints. Là aussi, la mutualité intervient jusqu’à 50 €/an pour les dépistages (dont le test de l’apnée du sommeil) et de 10 €/consultation ou examen (maximum 5 interventions/an) pour le suivi professionnel requis.

Et Alex Parisel de conclure : « Nous voulons avant tout éviter que ces examens de dépistage constituent un frein financier pour les patients souffrant de troubles du sommeil. Des options abordables existent. Il faut que les gens en soient conscients. Le sommeil, c’est la santé !» ​ ​

 

[1]https://www.belsleep.org

[2]https://liguecardioliga.be/la-semaine-du-coeur-2022/

 

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