Les soins dentaires : indispensables pour garder le sourire !
Sourire, oui… mais à quel prix ! Les soins dentaires en Belgique sont parmi les moins bien remboursés par l’assurance obligatoire. Suivre les recommandations préventives en la matière s’avère donc souvent payant. Dans le cadre de la Journée Internationale de la santé bucco-dentaire du 20 mars prochain, Partenamut grince des dents pour sensibiliser les Belges et revient sur l'importance du suivi bucco-dentaire.
Seuls 33,69%[1] des prestations dentaires sont préventives. Un signe que beaucoup négligent encore les recommandations sanitaires et que la prévention doit encore être renforcée !
Des dents qui coûtent un bras
C’est un fait : les soins dentaires en Belgique restent chers et ne sont pas toujours suffisamment remboursés. En Belgique, le placement d’un implant ou d’une couronne coûte en moyenne entre 1 000 et 2 500 euros selon le type de soins. Et le remboursement de l’assurance obligatoire est quasi inexistant… D’où l’importance des visites préventives et de la souscription à une assurance dentaire, qui donne droit à des remboursements complémentaires, encore trop peu considérée par les Belges. En effet, seuls 10% des Belges disposent aujourd’hui d’une assurance soins dentaires.
La clé : la prévention
Avoir une bouche en bonne santé est primordial pour éviter des complications physiques parfois sévères comme la parodontite. Les frais liés à la procrastination d’une visite annuelle chez son dentiste se font souvent sentir non seulement au niveau du nombre d’interventions buccales, mais aussi au niveau du portefeuille puisque le(s) rendez-vous manqué(s) engendre(nt) des remboursements moins élevés. Il est donc important de rappeler que la visite annuelle chez le dentiste (conventionné) est gratuite pour les moins de 18 ans. Au-delà de l’âge de la majorité, si les consultations sont bien réalisées chaque année, au final, on est aussi davantage indemnisé lors d’interventions, parfois imprévues. Et c’est d’autant plus le cas pour celles et ceux ayant souscrit une assurance Dentalia Plus, qui rembourse à 100% les soins préventifs incluant notamment les consultations annuelles, le détartrage, les examens bucco-dentaires...
« On dénombre 300.000 affiliés à Dentalia Plus, soit un peu moins d’un tiers de l’ensemble de nos affiliés à Bruxelles et en Wallonie », explique Alex Parisel, Directeur Général de Partenamut. « Nous souhaitons sensibiliser les Belges à l’importance de leur santé bucco-dentaire et du suivi des recommandations en la matière. En outre, recourir à une assurance permet d’être mieux couvert face à des soins souvent onéreux et non planifiés comme un accident, l’orthodontie chez les enfants ou le placement de prothèses ou d’implants chez les adultes. »
S’assurer pour continuer de sourire à pleines dents !
Parmi ceux qui ont déjà recours à une assurance dentaire, on remarque qu’ils sont plus nombreux au niveau de la tranche d’âge des 7-17 ans, affiliés via les parents pour 6,88 euros par mois, ainsi que ceux qui planifient de possibles soins après 40 ans, les 45-59 ans, dont la cotisation s’élève à 15,05 euros/mois. Des dépenses qui correspondent à des tranches de vie où l’on croque encore la vie à pleines dents...
La dentition, empreinte d’une époque ?
Les premières campagnes de prévention pour la santé bucco-dentaire n’ont démarré qu’au début des années 70 et on constate aujourd’hui que cela fonctionne. De plus en plus de jeunes ont en effet une belle dentition, un signe probablement que leur alimentation s’améliore, tout comme leur éducation à l’hygiène buccale. Au-delà des inégalités sociales ou héréditaires, les dents fournissent aussi beaucoup d’enseignements sur une époque. Ainsi ceux qui semblent avoir le plus de problèmes dentaires actuellement, c’est la tranche des 40-60 ans et au-delà.
« La bouche, c’est la porte d’entrée », conclut la dentiste généraliste liégeoise Ergi Kuci. « On peut avoir une belle maison, mais elle perd toute sa splendeur si la porte de devant est délabrée. J’ai de nombreux patients en souffrance qui viennent me voir parce qu’ils sont incapables de sourire dans leurs contacts sociaux quotidiens, souvent parce qu’un problème dentaire s’est empiré au fil des années. Ça a un impact sur leur confiance en eux, pour se faire de nouveaux amis, solliciter un emploi, rencontrer quelqu’un… Mon rôle, c’est donc la prévention ! Et cela commence très tôt ! J’ai encore eu une petite fille de 5 ans ce matin, qui souffrait de moqueries dans la cour de récré ! Et je dirais que cela s’accentue encore vers l’adolescence, vers 14-15 ans, avec des jeunes qui veulent des dents bien blanches et bien articulées comme sur les réseaux... »
1 Prestations rentrées pour des soins prodigués en 2019 dans le cadre de l’assurance Dentalia Plus. Source : rapport annuel MLOZ insurance.