En plein pic de saison pollinique, Partenamut sensibilise au dépistage et à la désensibilisation
La fréquence et la gravité des allergies est en augmentation constante ces dernières années. Or, leur impact reste souvent sous-estimé, notamment en termes de qualité de vie et des conséquences pour le portefeuille des personnes sujettes au « rhume des foins ». Partenamut rappelle l’importance du dépistage allergique précoce et l’évolution en matière de remboursements des traitements préconisés, notamment des cures de désensibilisation.
Nez qui coule, yeux qui piquent, rougeurs, éruptions cutanées, gonflements… La qualité de l’environnement extérieur et intérieur a une grande influence sur les allergies, qui sont souvent plus fréquentes dès que le beau temps refait son apparition. En cause : les allergènes, qui provoquent des réactions immunitaires excessives à un élément de l’environnement habituel d’un individu. Ceux-ci peuvent prendre la forme d’un afflux de pollen, de poils de chiens ou de chats, d’acariens, d’une hypersensibilité au soleil mais aussi d’une piqûre d’insectes ou la consommation d’un aliment singulier (œufs, lait, fruits à coques…). En Belgique, on estime aujourd’hui que 25% de la population souffre d’allergies, soit environ 1 Belge sur 4. Mais selon l’OMS, 50% de la population risque de développer une allergie d’ici 2050…
Annus horribilis pour les allergiques au pollen ?
« Tout le monde ne voit pas le retour du beau temps d’un bon œil », commente Alex Parisel, Directeur Général de Partenamut. « Si la saison du pollen varie en général d’une année à l’autre et d’un mois à l’autre, les symptômes se sont faits ressentir très tôt cette année. Avec le réchauffement climatique, on constate au fil des années non seulement une augmentation du nombre de patients à développer une allergie aux pollens, mais aussi une tendance de la saison pollinique à s’allonger. Rien que pour nos membres, on constate une augmentation de cas et de nos interventions d’environ 25% entre 2020 et 2021 et de plus ou moins 10% pour 2021-2022… »
Xavier Van der Brempt, pneumologue et allergologue à la clinique Saint-Luc de Bouge confirme1 : « La saison des pollens s’étend de mars à mai pour les arbres et de mai à juillet pour les graminées, mais elle peut parfois durer jusqu’à 8 mois, en débutant dès le mois de février pour les arbres s’il fait beau et sec et en se poursuivant jusqu’en septembre avec certaines plantes herbacées. Cependant, la plupart des personnes souffrant d’allergie ne sont pas sensibles à tous les types de pollen. On constate néanmoins que le pic des rhinites allergiques pour les arbres s’observe en avril. Il s’agit en effet de la période de pollinisation du bouleau dont les pollens représentent alors jusqu’à 30 % de l’ensemble des pollens présents dans l’air. »
Selon ce spécialiste, les symptômes les plus fréquents du « rhume des foins » sont une congestion ou un écoulement nasal, des signes de conjonctivite et des éternuements. L’allergie aux pollens peut aussi provoquer des crises d’asthme, de l’eczéma ou de l’urticaire. Mais de manière plus générale, si les allergènes sont inoffensifs pour la plupart des gens, les désagréments qu’ils provoquent chez les personnes allergiques peuvent avoir un vrai impact sur leur qualité de vie et sur leur portefeuille.
Alex Parisel de continuer : « Il est crucial d’encourager davantage le dépistage allergique, que nous remboursons d’ailleurs jusqu’à 45 euros/an (15€/examen) dès les premiers symptômes. Par ailleurs, il est important de rappeler que nous intervenons également au niveau du remboursement des traitements : pour les médicaments antihistaminiques notamment, jusqu’à 50€/an, à raison de 10€/achat et pour les cures de désensibilisation, notre intervention s’élève jusqu’à 375 euros/traitement, à raison de 75€/an sur une période de 5 ans. En Belgique, nous étions d'ailleurs l’une des premières mutualités à intervenir au niveau du remboursement de ce type de traitement… »
« Basé sur un bilan allergique complet, le traitement par désensibilisation est prescrit par un allergologue et s’administre sous forme de comprimés ou d’injections », conclut Xavier Van der Brempt. « Il donne d’excellents résultats et permet presque toujours de retrouver une bonne qualité de vie durant la saison des pollens. »