Dangers des UV : Partenamut intensifie la prévention
Bruxelles, le 19 mai 2025 - Chaque été, les ultraviolets (UV) se rappellent à nous par les coups de soleil qu’ils infligent, mais leurs effets à long terme restent trop souvent ignorés. Vieillissement prématuré de la peau, apparition de cancers cutanés... les UV ne sont pas inoffensifs ! Face à une augmentation continue des cas de mélanomes et carcinomes cutanés en Belgique, Partenamut lance une nouvelle campagne estivale pour alerter et accompagner le grand public : « Les dangers des UV, parlons-en ».

Soleil et cancer cutané : un lien sur le long terme
En Belgique, près de 50 000 cas de cancer de la peau sont diagnostiqués chaque année. Le mélanome cutané, particulièrement agressif, se classe aujourd’hui dans le top 10 des cancers les plus fréquents en Belgique, touchant davantage les femmes que les hommes. Chez les femmes, il s’agit du quatrième cancer le plus courant (environ 2 300 cas par an), contre le sixième chez les hommes (1 700 cas). Selon les dernières statistiques officielles, environ une personne sur cinq développera un cancer de la peau avant l’âge de 75 ans, un risque qui grimpe même à une sur trois en cas d’utilisation régulière de bancs solaires. Ce constat alarmant est lié à un facteur principal : l’exposition aux UV, responsable dans 65 à 95 % des cas.
Le lien entre soleil et cancer n’est pas immédiat, mais s’inscrit sur le long terme. Le capital soleil de chacun se construit dès l’enfance, et plus les expositions sans protection ont été intenses et répétées, plus le risque de développer un cancer augmente avec l’âge. L’apparition ou l’évolution anormale d’un grain de beauté (critères ABCDE) est l’un des signaux à surveiller. Détecté tôt, un mélanome peut se guérir. Mais dans le cas contraire, sa progression peut être difficile à enrayer.
Le Dr Evelyne Harkemanne, dermatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc, rappelle : « Un coup de soleil, en particulier durant l’enfance et l’adolescence, n’est jamais anodin. Il s’agit d’une véritable brûlure de la peau. Répétées, ces agressions laissent une empreinte durable sur les cellules cutanées et augmentent significativement le risque de cancer à l’âge adulte. La photoprotection n’est pas facultative, elle est indispensable. »
Rappeler les bons gestes aux jeunes et aux familles
Face à cette réalité, la prévention primaire ou photoprotection reste le moyen le plus efficace de se protéger. Partenamut souhaite insister sur les bons gestes, notamment auprès des jeunes et des familles. Car protéger la peau, c’est aussi préserver sa jeunesse et sa santé future.
Dans le cadre de sa campagne, la mutualité a donc choisi de cibler particulièrement les jeunes de 15 à 25 ans. Très présents sur les réseaux sociaux, ils sont particulièrement exposés aux fake news et aux messages erronés sur l’exposition au soleil ou les effets des UV.
« En leur parlant dans leur langage, via les canaux qu’ils fréquentent, Partenamut entend leur faire passer un message clair et validé par des spécialistes : « protéger sa peau aujourd’hui, c’est éviter son vieillissement prématuré demain », souligne Valérie De Keyser, Responsable des Relations Publiques chez Partenamut.
Mais la sensibilisation s’adresse aussi aux familles. Ce sont les parents qui éduquent les enfants aux bons réflexes. Protéger le capital soleil des plus jeunes passe par une prise de conscience collective dès le plus jeune âge.
Une campagne tout au long de l’été
Dès le mois de juin, la campagne battra son plein tout au long de l’été, en ligne mais surtout sur le terrain ! Dans toutes les agences Partenamut, les visiteurs bénéficieront de conseils personnalisés, fondés sur des informations médicales fiables et vérifiées. En parallèle, une présence renforcée sur les réseaux sociaux permettra de répondre aux questions du public et de déconstruire les idées reçues avec rigueur et pédagogie.
Le message de prévention repose sur trois piliers simples mais essentiels : éviter le soleil entre 12h et 15h en recherchant l’ombre, porter des vêtements couvrants pour limiter l’exposition directe, et appliquer une crème solaire d’indice minimum 50 toutes les deux heures.
Lucas Favresse