Avant le pic de saison pollinique, Partenamut sensibilise au dépistage et à la désensibilisation
La fréquence et la gravité des allergies est en augmentation constante ces dernières années. Or, leur impact reste souvent sous-estimé, notamment en termes de qualité de vie et des conséquences pour le portefeuille des personnes sujettes au « rhume des foins ». Partenamut rappelle l’importance du dépistage allergique précoce et l’évolution en matière de remboursements des traitements préconisés, notamment des cures de désensibilisation.
Bruxelles, le 12 mars 2024 – D’après les dernières informations fournies par Sciensano1, on estime que 10% de la population belge présente des réactions allergiques au pollen issu d’arbres appartenant à la famille des bétulacées, tels que le bouleau, le noisetier, l’aulne et le charme. Le pollen de graminées est également responsable d’allergies chez 18% des individus. Et si autrefois, ces allergies se manifestaient généralement autour de l’âge de 8 à 9 ans chez les enfants, une tendance récente montre une apparition de plus en plus précoce de ces symptômes, désormais observée avant l’âge de 5 ans. L’OMS, de son côté, estime que 50% de la population risque de développer une allergie d’ici 2050…
De plus en plus de personnes allergiques pour de moins en moins de répit
Si le printemps arrive, les allergènes aussi ! Les individus souffrant d’allergies rencontrent en effet une période de répit de plus en plus courte. Entre le mois de mars et celui de mai, voire au-delà, ils font face à l’impact de la pollution atmosphérique qui intensifie certains de leurs symptômes, ainsi qu’aux effets du changement climatique qui prolonge la période des saisons de pollinisation. Nez qui coule, yeux qui piquent, rougeurs, éruptions cutanées, gonflements…
Printemps et éternuements
« Tout le monde ne voit pas le retour du beau temps d’un bon œil », déclare Vincent Fouilloux, Product Manager chez Partenamut.
Xavier Van der Brempt, pneumologue et allergologue à la clinique Saint-Luc de Bouge confirme2 : « La saison des pollens s’étend de mars à mai pour les arbres et de mai à juillet pour les graminées, mais elle peut parfois durer jusqu’à 8 mois, en débutant dès le mois de février pour les arbres s’il fait beau et sec et en se poursuivant jusqu’en septembre avec certaines plantes herbacées. Cependant, la plupart des personnes souffrant d’allergies ne sont pas sensibles à tous les types de pollen. On constate néanmoins que le pic des rhinites allergiques pour les arbres s’observe en avril. Il s’agit en effet de la période de pollinisation du bouleau dont les pollens représentent alors jusqu’à 30 % de l’ensemble des pollens présents dans l’air. »
Selon le spécialiste, les symptômes les plus fréquents du « rhume des foins » sont une congestion ou un écoulement nasal, des signes de conjonctivite et des éternuements. L’allergie aux pollens peut aussi provoquer des crises d’asthme, de l’eczéma ou de l’urticaire. De manière plus générale, si les allergènes sont inoffensifs pour la plupart des gens, les désagréments qu’ils provoquent chez les personnes allergiques peuvent avoir un vrai impact sur leur qualité de vie et sur leur portefeuille.
Forte évolution des demandes de remboursement pour des médicaments
« On constate une certaine constance au niveau des chiffres entre 2022 et 2023 en matière de demandes d’intervention auprès de nos membres en matière de désensibilisation » continue Vincent Fouilloux. « Par contre, clairement, les demandes de remboursement au niveau des médicaments ont augmenté entre 20 et 50% pour la même période. »
Et Vincent Fouilloux d’ajouter : « Il est crucial d’encourager davantage le dépistage allergique, que nous remboursons d’ailleurs jusqu’à 45 euros/an (15€/examen) dès les premiers symptômes. Par ailleurs, il est important de rappeler que nous intervenons également au niveau du remboursement des traitements : pour les médicaments allopathiques antihistaminiques notamment, jusqu’à 50€/an, à raison de 10€/achat et pour les cures de désensibilisation, notre intervention s’élève jusqu’à 375 euros/traitement, à raison de 75€/an sur une période de 5 ans. En Belgique, nous étions d'ailleurs l’une des premières mutualités à intervenir au niveau du remboursement de ce type de traitement. »
« Basé sur un bilan allergique complet, le traitement par désensibilisation est prescrit par un allergologue et s’administre sous forme de comprimés ou d’injections », conclut Xavier Van der Brempt. « Il donne d’excellents résultats et permet presque toujours de retrouver une bonne qualité de vie durant la saison des pollens. »
1 Source : https://airallergy.sciensano.be/fr
Solé Anne-Gaëlle