1 parent sur 3 se dit en difficulté face aux écrans,le dialogue intrafamilial est primordial

Partenamut présente les résultats de son enquête sur l’usage des écrans par les enfants1. Avec un nombre moyen de 5 écrans par foyer et des usages de plus en plus étendus (du récréatif au scolaire), la mutuelle souhaite faire le point sur la réalité des familles et mettre en avant des solutions d’accompagnement en cas de comportements problématiques.

  • 35% des parents interrogés éprouvent des difficultés lorsqu’il s’agit de gérer l’usage des écrans par les enfants.
  • 38% cherchent conseil, dont 5% auprès d’un spécialiste.
  • Plus le temps d’écran augmente, plus les difficultés perçues augmentent.

Bruxelles, le 08 avril 2024 – Aujourd’hui le nombre moyen d’écrans par foyer est de 5 et les usages s’étendent de plus en plus : jouer, échanger avec ses amis et communautés, réaliser son travail scolaire, regarder des vidéos, etc. Une réalité qui n’est pas toujours facile à gérer pour les parents. C’est ce que révèle l’enquête réalisée par Partenamut auprès de plus de 2000 parents d’enfants âgés de 1 à 18 ans. « Fidèle à notre mission de prévention et de sensibilisation en matière de santé, il nous semblait important d’étudier davantage l’impact des écrans sur la vie familiale et les potentiels comportements problématiques pour pouvoir donner des clés aux parents », explique Fabienne Paul, Market & Customer Intelligence Specialist chez Partenamut. « Cette enquête nous montre que le dialogue et l’aide de professionnels tels que les psychologues permettent de retrouver plus de sérénité face à l’usage des écrans. »

Les familles monoparentales encore plus préoccupées

Les résultats de l’étude indiquent que l’utilisation de tablettes, smartphones, consoles de jeux vidéo et télévision a un impact important sur la vie familiale en tant que source de conflits et de tensions. Au total, 84% des répondants ont déclaré avoir un enfant utilisant un écran. Une famille sur 3 (35%) avoue éprouver des difficultés lorsqu’il s’agit de gérer l’usage des écrans par les enfants. Un chiffre qui passe à 52% chez les parents d’enfants de 13 ans et plus. Dans 28% des foyers, il est source de tensions et de conflits. Et si ce phénomène semble toucher toutes les familles, l’enquête révèle une plus grande préoccupation des familles monoparentales (62%) que les familles traditionnelles (54%) surtout au niveau des symptômes ou changements de comportement constatés.

Écrans : quel impact sur la santé physique et mentale des enfants ?

Si l’ensemble des répondants semblent unanimes pour dire que les tensions arrivent souvent quand il s’agit de lâcher l’écran, certains parents évoquant même « un vrai combat », l’enquête met aussi au jour la frustration des parents face à l’augmentation du travail scolaire sur écran : 41% des parents d’enfants de 7 à 15 ans trouvent pénible que l’école impose l’utilisation d’une plateforme connectée rendant ainsi l’écran encore plus omniprésent.

Au niveau de l’impact des écrans sur la santé, les parents interrogés évoquent des troubles du sommeil, une anxiété excessive ou persistante et certains font même mention de « dépression », principalement chez les adolescents, qui expriment leur détresse par des comportements (fugues, troubles de l’alimentation, chute des résultats scolaires …) plus que par des mots. Du côté des parents de plus jeunes enfants, certains s’interrogent sur le développement de leur bambin, un phénomène de santé publique pour lequel d’autres études2 ont déjà mis en avant des possibles retards de langage, de développement cognitif et même de motricité. ​

Rétablir le lien face aux écrans

Jory Deleuze, docteur en psychologie et psychothérapeute au Centre Confluences à Jambes ​ : « Pour moi, le problème n’est pas l’écran en soi. Il faut avant tout rétablir la communication avec les enfants. Quand l’écran pose problème, c’est souvent lié à un souci sous-jacent, en amont. Le conseil que je donnerais donc aux parents est d’abord de renouer le dialogue. De s’intéresser, vraiment, à leur enfant, à ce qu’il fait, ce qu’il ressent. Si le dialogue n’est pas ou plus possible, alors il faut s’orienter vers un spécialiste comme un psychologue qui pourra faciliter les échanges. Mais il faut en tout cas arrêter de diaboliser l’écran ! »

De son côté, Aline Durieu, facilitatrice en parentalité numérique déclare : « Souvent, on met l’accent sur la durée d’utilisation des écrans, mais la vraie préoccupation réside dans le contenu. Tout n’est pas mauvais dans l’usage des écrans ! La collaboration avec l’enfant pour choisir ce qu’il regarde est essentielle, et l’encourager à proposer ses propres activités, à exprimer ses préférences est également crucial. Montrez de l’intérêt pour le contenu qu’il consomme et discutez-en ensemble, cela contribuera à démystifier les choses et favorisera une approche ouverte, permettant ainsi de rétablir les liens ».

Une approche déjà privilégiée par les parents puisque 74% des répondants déclarent parvenir à dialoguer avec leurs enfants à propos de leur usage des écrans et que 38% d’entre eux cherchent même conseil.

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Témoignages de parents :

« Éteindre la tablette c’est allumer sa furie. Il prend cela comme une injustice. »

« L’addiction est telle qu’ils ont même tendance à se déplacer dans la maison en regardant des vidéos. »

« Distinction et frontière difficile entre le temps passé sur les écrans pour les loisirs et pour l'école. L'ado sur les écrans n'a plus conscience du temps qui passe. C'est une addiction. »

« C'est une source de disputes chaque fois quand c'est le moment de s’arrêter. »

« Je pense que c'est important de donner l'exemple, car les enfants sont des éponges, qui absorbent tout ce qu’il voit.

Donc dans la gestion de l'usage des écrans, c'est très important aussi de sensibiliser les parents pour qu'eux-mêmes aient un usage très modéré de ces écrans et puissent donner l'exemple. »

Les résultats complets de l’enquête sont disponibles sur demande auprès de Valérie De Keyser, Public Relations Manager chez Partenamut.

1 Enquête réalisée par MCI pour le compte de Partenamut auprès de 2166 parents d’enfants entre 1 et 18 ans, entre le 02.11.2023 et le 22.11.2023. Marge d’erreur : 2% (IC 95%)

2 Étude publiée le lundi 8 janvier 2024 dans JAMA Pediatrics suggérant que le temps que passent les enfants de moins de 2 ans devant les écrans est corrélé à des retards de développement. Source : https://www.slate.fr/story/258849/ecrans-nocifs-causer-retards-developpement-nourrissons-enfants-troubles-autisme#

Solé Anne-Gaëlle

Senior Account Manager, Ketchum

 

 

 

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